Cette initiative d’historiens francophones, née en 2015, et organisée en collaboration avec le Département d’histoire moderne et d’études méditerranéennes de l’Université de Szeged, l’Alliance Française de Szeged, la Société Internationale des Historiens de la Méditerranée, a permis de réunir autour du sujet « Nations, nationalismes, minorités et migrations dans l’espace euro-méditerranéen, 1945-1989 » plus de quinze historiens venus de France, de Corse, de Tunisie, de Hongrie, de Grèce ou du Portugal, avec le français comme seule et unique langue des communications. La thématique, certes d’actualité, fut abordée des points de vue, entre autres, de l’histoire de la colonisation/décolonisation, des sciences politiques, de l’histoire des représentations, de l’histoire militaire ou des sports. L’intérêt pour ce colloque fut aussi démontré par une présence des représentations diplomatiques algérienne et tunisienne au plus haut niveau. Si des similitudes existent, et si le phénomène du nationalisme semble devenir éternel, chaque pays, chaque culture créent des approches particulières. La confrontation de celles-ci permet aux chercheurs et même au grand public une plus grande intercompréhension et l’élaboration de nouveaux axes de la problématique.