La première journée à Szeged fut l’occasion de dresser les grandes lignes de l’histoire du terrorisme en Europe et de mettre en exergue l’impact de cette menace sur la population et sur les valeurs de nos démocraties. Les intervenants ont également présenté les défis auxquels sont confrontés les démocraties - la dualité entre droits fondamentaux et sécurité- et les menaces pour l’Etat de droit. Cette lutte est donc une priorité absolue pour les Etats mais également pour l’Union européenne, même si elle n’est pas un acteur au premier plan, puisque la sécurité intérieure reste de la seule compétence nationale. Toutefois, la nature transnationale de la menace terroriste a engendré une prise de conscience par les États membres du rôle accru que doit jouer l’UE dans ce domaine ; Cette dernière apporte en effet un soutien significatif par l’adoption de dispositifs de lutte et par des actions et des moyens permettant aux États membres de renforcer leur coopération.
La deuxième journée, qui s’est déroulée à Budapest était l’occasion de présenter les moyens judiciaires de la lutte contre le terrorisme en France et en Belgique. Les deux magistrats ont su captiver le public par le partage de leurs expériences de terrain. La question du lien entre la corruption et le terrorisme a également été abordée et le colloque s’est terminé sur le cadre international de la protection des données avec l’intervention d’un expert du Conseil de l’Europe.